Abattage massif des peupliers – Hiver 2022-2023

par | 14 Avr 2023 | Actualités, Articles en Français, Non classé

Comme vous pouvez le constater, nous avons dû réaliser un abattage massif de nos peupliers.

En effet, suite à quelques signes de faiblesse que nous avions observés sur des peupliers de la Pointe, nous avons fait appel à l’entreprise Terra Aménité pour qu’elle réalise un recensement et un diagnostic de tous nos arbres.

Il a donc été décompté 1606 arbres sur notre parc, avec environ 30 espèces différentes. Il s’est avéré que la plupart de nos peupliers étaient touchés par des champignons appelés ganodermes.

« Véritables décomposeurs de racines, les ganodermes s’y installent à la faveur d’une blessure et pourrissent le bois en profondeur. Très actifs, ils fragilisent leurs hôtes, les menaçant de se rompre. »

Les blessures infligées aux arbres peuvent entre autres provenir d’un coup de rotofil, de vis fixées dans le troncs directement, mais aussi de l’élagage régulier des arbres en tête de chat par exemple…

Note sur la taille en tête de chat :

« Les arbres taillés en forme de tête de chat peuvent poser plusieurs problèmes :

Encouragement à la croissance excessive : La taille excessive peut encourager la croissance d’une grande quantité de bourgeons secondaires, ce qui peut compromettre la santé de l’arbre sur le long terme.

Stimulation de la croissance de branches faibles : La taille excessive peut stimuler la croissance de branches faibles qui sont plus susceptibles de casser en raison de la quantité de bois vert produit.

Faible résistance aux maladies et aux ravageurs : Les zones taillées peuvent être vulnérables aux maladies et aux ravageurs, ce qui peut affecter la santé de l’arbre sur le long terme. »

 

S’il peut s’avérer parfois « nécessaire » de tailler un arbre suite à une casse de branche ou d’une tête, ou bien qu’il entre en contact avec un hébergement, le principe de la taille ne doit pas être considéré comme un acte anodin, et ne correspond pas à un besoin de l’arbre, mais à un choix de l’homme.

Outre les tailles « sanitaires » (bois mort, casse), il faut surtout privilégier des méthodes de taille douces, raisonnées et méthodiques pour préserver la santé et la beauté naturelle de l’arbre.

 

Ainsi en janvier, lorsque le diagnostic est tombé, nous avons donc dû prendre un décision très difficile : abattre 320 peupliers principalement basés sur le Grand Tenant, la Pointe et la Peupleraie.

Vu l’ampleur du chantier et le délai imparti, nous avons fait appel à une entreprise spécialisée, qui a pu organiser les ressources pour réaliser à la fois la coupe, mais aussi l’évacuation du bois. De plus, dans un souci autant éthique qu’économique, la matière a pu être transformée (broyée) sur place et revalorisée (le broyat a pu être revendu ce qui a permis d’adoucir la facture global de la prestation).

 

La préparation du chantier :

Afin de permettre à l’entreprise VALDEFIS de réaliser sa mission d’abattage et de revalorisation du bois, nous avons dû retirer toutes les clôtures et divers inserts (vis, crochets, attaches, paraboles…) fixés directement dans les arbres. En effet, ces derniers devaient être accessibles aux engins et aux hommes, et il ne devaient pas contenir de corps étranger pouvant endommager le matériel.

Le déroulement du chantier :

La 1ere étape du chantier correspond à la coupe, et fut réalisée par un conducteur de télescopique et un élagueur. Le 1er tenait l’arbre pendant que le second le tronçonnait au pied. Cette opération était possible pour les arbres accessible des allées.

Cependant pour la partie centrale du Grand Tenant, (une dizaine d’arbre au plus près des mobil-homes) nous avons dû faire appel à notre élagueur qui les a descendus un par un, tout comme à la Peupleraie.

 

La 2ème étape du chantier a consisté au débardage : évacuer les troncs d’arbres et les amonceler vers une zone de stockage afin de les broyer sur place

 

 

 

L’étape finale fut le broyage sur place, qui a produit environ 300m3 de copeaux, et leur évacuation.

 

 

 Pour la suite, nous avons donc fait le choix de planter de nouvelles essences d’arbres dès le mois de mars. Ces plantations s’étaleront sur plusieurs années.

Les essences sélectionnées, naturellement adaptées à l’environnement local, à croissance lente, nécessiteront peu de taille (couronnes basses, retrait de branches concurrentielles  et pouvant créer des écorces incluses, etc) et pourront demeurer en port libre.

Nous avons donc choisi le pin maritime, le chêne vert, l’érable champêtre et le chêne pubescent.

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