Le Bosquet était une partie du terrain totalement vierge, où, depuis de très nombreuses années déjà, il a été laissé libre cours à la Nature. Cette zone est donc un espace privilégié accessible aux animaux tels que les chevreuils, écureuils et sangliers, mais aussi les coucous, mésanges et autres volatiles.
Ce site est de ce fait devenu un arboretum magnifique, mais surpeuplé en végétation. Les écureuils y ont caché leurs réserves de noix et de noisettes ; et comme à leurs habitudes ils les ont oubliées et ne sont jamais venus les chercher. Résultat : de nombreux noisetiers et noyers poussent dans l’humus du bosquet mais n’atteignent pas leur maturité par manque de luminosité. Celle-ci est avant tout captée par les immenses peupliers et les quelques pins restants.
Ainsi, pendant une semaine, nous avons scrupuleusement fait le tri :
– Déterrer et replanter les arbustes (noisetiers, ormes, noyers), mais également des haies (lauriers, eléagnus, chênes verts…).
– Enlever le lierre qui atteignait le houppier des arbres. Le lierre ne doit pas être retiré de manière systématique car il a aussi son rôle à jouer. En effet, il sert de lieu de nidification pour les oiseaux, mais c’est également une plante mellifère et dont certains insectes peuvent être friands. Nous l’enlevons donc uniquement lorsqu’il devient trop envahissant pour l’arbre.
– Identifier les vignes centenaires accrochées telles des lianes en haut des peupliers.
– Tronçonner et retirer tout le bois mort et le débiter pour en faire du bois de chauffage.
– Enlever les déchets abandonnés (71 bouteilles de verre, 3 bombes aérosols, 3 ballons et quelques emballages plastiques)
– Débroussailler, couper, tondre toute la partie basse.
Par ces différentes actions, nous avons donc aéré le Bosquet et nous avons permis à la lumière d’y rentrer. Cette zone n’est pour le moment pas ouvert au public et reste un lieu préservé pour les animaux présents ou de passage à la Caillauderie.