Cela fait maintenant deux ans qu’il n’y a plus de traitement aérien contre les nids de chenilles et nous voyons de plus en plus de cocons se former dans les arbres. Le risque, outre le fait qu’elles sont pourvues de poils très urticants, est à terme de voir disparaître les pins les uns après les autres. En effet, la chenille processionnaire se nourrit entre autres des aiguilles de pins et s’en sert pour y tisser son habitat, et ceci plus particulièrement dans les espèces de pins « ‘insigni » et « laricio », leurs aiguilles étant plus longues et fines. Nous avons donc contacté une entreprise spécialisée dans ce domaine (FDGDON), afin de traiter de manière biologique toutes les parcelles du camping, effort que nous devrons réitérer tous les ans.
En parallèle, comme vous l’avez peut être déjà constaté, nous commençons à replanter des pins « maritimes », moins sujet aux invasions de ces petites bêtes. Ainsi, en repeuplant notre terrain de son essence endémique originelle, nous tentons de compenser le fait que la population de pins est vieillissante et fragilisée par les différentes espèces qui lui sont néfastes.
Le mois d’octobre est aussi synonyme d’automne avec ses feuilles mortes. Nous commençons donc le ramassage de celles-ci et quelques tailles de haies avant les travaux d’élagage.